Et Pour le Stretching Tonic ?

Et Pour le Stretching Tonic ?

Sur les précédentes décennies, j’ai proposé mon travail sous l’intitulé « Stretching », car c’est ce qui correspondait le plus à mon approche et la perception du contenu du cours  était clair dans les esprits. Il y a de multiples façons de pratiquer le Stretching pour améliorer sa souplesse.

 

Ma pratique englobe d’acquérir de la souplesse, mobilité, dissociation, tonicité, force, de travailler les postures, le sensitif, la visualisation, les différents dynamismes, l’appellation Stretching Tonic évoque toutes ces énergies.

 

Pour tout danseur, les bases fondamentales sont la souplesse (grandes amplitudes), le renforcement musculaire (sauts, équilibre, portée de sa partenaire), l’utilisation de la force et du relâché, qui s’acquièrent par ce que l’on appelle « la barre, la barre au sol » et la méthode Pilates. Cette dernière n’était pas connue du grand public à cette époque. Gérer ses efforts, ses respirations, son endurance et sa fatigue, est absolument nécessaire, prendre soin de son corps, capital, car professionnellement son corps, c’est son ’outil de travail. Une erreur et la carrière peut être compromise.

Les vidéos n’existant pas, toutes ces techniques étaient transmises par « les maîtres de danse »

Donc mon travail découle de cette transmission. Stretching et Pilates se complètent et offrent un travail musculaire diversifié, porté par le mental, la réflexion, la concentration, le sensitif.

Pour en savoir un peu plus sur le Pilates, je vous mets en partage le blog « Le Pilates qu’est-ce que c’est ? les origines du Pilates » par Ingrid. Et celui de Lucie Woodard  « Stretching ou Pilates ?»

Souvent, le Stretching comme le Pilates sont déclinés de diverses façons.

En lisant la suite de l’article, vous penserez que peut-être “finalement, je fais du Pilates ! “

Oui et non, Je complète ces méthodes avec différentes dynamiques, divers supports, et sous différents angles. J’utilise les dynamiques du mouvement, de lent à plus rythmé soutenus et accompagnés par les mélodies et rythmes musicaux. Voir l'article "Energies et Dynamismes".

Stretching Tonic, parce que je travaille  aussi les étirements dans une énergie rapide, avec élan. "Stretching Dynamique", article Mon Travail en Stretching Tonic. On oublie souvent que la souplesse nécessite aussi d'avoir un bon renforcement musculaire. Il faut tenir sur ses jambes et avoir une certaine force pour amener par exemple sa jambe en hauteur juste par l'action, sans aide axtérieure.

 

IL y a des positionnements que vous trouverez et travaillerez plus facilement en étant assis sur une chaise, un petit banc ou au sol sur un coussin compact pour arriver à redresser le bassin par exemple. La chaise n’est pas réservée qu’aux séniors et permet d’explorer de nombreux exercices, de contrôler des positionnements et d’aller plus loin dans certaines amplitudes. Lorsque les cours ont lieu dans une salle aménagée, j’utilise la barre fixée au mur et le mur par lui-même.

 

Lors de stages, j’ai mis en situation des exercices se faisant à 2. C ‘est encore une autre façon d’appréhender le travail corporel. Il nous faut adapter notre action en fonction de l’autre et doser notre énergie. Ici dans ces photos, le travail de l'homme est sur la décontraction, respiration, le laisser faire ; et le travail de la femme est sur la concentration, la maitrise de ses postures, la gestion de sa force et l'accompagnement dans le mouvement ; Elle doit être à l'écoute des  réponses corporelles de son binôme.

 

Les poids et les élastiques de fitness rajoutent une bonne tension. Les élastiques permettent un juste placement dans l’espace, les bras sont maintenus dans les directions et sont plus facilement contrôlés. Les poids mettent du …poids et en dehors du renforcement musculaire, facilitent les relâchements.

Le travail se trouve un peu plus complexe car il faut intégrer ces éléments. Parfois ils sont aidants, parfois ceux-ci compliquent la tâche.  

 

Le corps est un tout. La souplesse a besoin d’une base, d’un socle solide. Si je travaille le buste, les bras, le dos ; le bassin, les jambes ont leur part d’action et vice versa. J’associe aussi les deux, ce qui demande au mental de faire une dissociation entre les différentes exécutions. Même .et surtout si leur part d’action est d’être décontractée, ou très solide et ne doit pas s’associer au mouvement.

Cela semble évident pourtant combien de fois j’attire l’attention sur la crispation des bras ou des mains, alors que dans l’exercice à exécuter, nul besoin de les solliciter et ils doivent rester détendus et souples.

La raison est simple, n'arrivant pas à prendre et à tenir votre force, votre équilibre, vous vous raccrochez à tous de qui pourra vous donner plus de soutien.

Je suis très attentive à ce que, dans chaque exercice, vous travailliez dans la bonne posture. C’est tellement important pour moi que je ne vous propose pas certains exercices tant que je ne vous sais pas en capacité de les exécuter correctement ou du moins de pouvoir les travailler dans ce sens.

 

Parfois certaines d’entre vous, me posent la question “Pourquoi on ne fait pas tel exercice ?“ vous référent à d’autres cours ou à ce que vous voyez dans les vidéos. Ma réponse est immuable “ parce que tant que je ne vous sentirais pas assez solide ou tant que  vous ne serez pas en mesure de contrôler votre position, il est plus important de vous faire faire des exercices qui vous amèneront au contrôle et acquérir , la force ou souplesse pour que la réalisation de cet exercice, vous soit accessible  sans que vous partiez dans tout les sens.

 

Prenons un exemple tout simple.

On vous demande de lancer la jambe en avant le plus haut possible (battement) Vous allez chercher votre équilibre , lancer la jambe le plus haut possible comme vous le voyez faire. Total, pour y arriver, vous plierez la jambe d’appui, le bassin basculera en rétroversion pour que la jambe obtienne de la hauteur,  comme vous aurez un manque de souplesse, la jambe ne sera pas totalement tendue. Et pour compléter, pour maintenir l’axe de gravité, il est fort probable que votre dos ne soit pas droit ! Non non, je ne suis pas dans la caricature ! 

Et je rajoute, si l'exercice se fait en marchant; vous risquez la chute en arrière (pied de terre glissant dans l'élan) si votre appui n'est pas dans l'axe et ancré dans le sol. (Croyez moi j'en ai fait l'expérience dans ma jeunesse!!)

 

Alors commençons par le début :

Par étape Renforçons la jambe d’appui pour assurer la stabilité et pour garder la jambe bien tendue, donnons un maintien au dos et au bassin, une souplesse et tonicité à la jambe levée. Alors ensuite , nous pourrons  réaliser cet exercice sans trop de difficulté en veillant à ne lever la jambe qu’à la hauteur ou votre structure corporelle pourra être maintenue.

 

Lire les appuis et conscience des structures positionnelles dans l'article "Perceptions corporelles"

De ces dynamiques, de la façon dont j’amène à travailler les exercices, en ressort une différence, un rythme de cours très varié. C’est un peu comme en cuisine, je vais travailler avec plus ou moins les mêmes ingrédients ; mais en final, ce ne sera pas les mêmes plats !

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