Énergies et Dynamismes

Les Énergies et Dynamismes

Après les perceptions corporelles, je me réfère aux différentes énergies et dynamiques qui peuvent être travaillées à travers les exercices. Cela va de la plus relaxante, ne rien faire en toute décontraction, au contrôle de la lenteur, à la variation de dynamismes- plus ou moins rythmé, plus ou moins rapide, avec plus au moins de force et d’envergure. Un même exercice travaillé avec des dynamiques différentes n’obtiendra pas les mêmes réponses musculaires et corporelles (contrôle du maintien)

Dynamique Rythmée

C’est celle que l’on retrouve dans l’échauffement, en autre, elle dynamise, aide à maintenir une cadence. On y travaille, les réflexes, la coordination, le souffle, ensuite, elle est un support pour le travail des jambes, et souplesse dynamique.

 

Rythme lent à soutenu

Sur un même exercice, je peux mettre différents rythmes.

Ainsi le rythme lent dans un premier temps permettra de contrôler sa position, d’intégrer l’exercice. Ensuite il pourra être exécuter un peu plus rapidement en s’assurant que cette rapidité ne déséquilibre pas la bonne exécution de celui-ci. Si c’est le cas, je pense que les acquis ne sont pas suffisants et je repositionne sur un rythme plus lent. En fonction de la progression dans la tenue et exécution, le rythme pourra être augmenté.

Si les 2 états sont maitrisés, l’exécution en rythme lent permet de se concentrer sur le déroulement, d’approfondir, d’avoir une contraction tenue dans le temps. Et le rythme rapide de travailler dans une endurance un peu plus soutenue, de travailler ses réflexes d’action, la régularité (tenir le rythme dans la durée) ; l’anticipation dans l’action.

Selon, ce que je souhaite travailler à travers un exercice, selon mon objectif, je choisis le rythme adéquate, ou après un rythme lent, je passes à un rythme rapide.

Dans la vidéo suivante, je vous montre un travail de renforcement musculaire au niveau des jambes sur différents rythmes. Pendant tout l'exercice je maintiens les abdominaux et l'axe des genoux, particulièrement dans la position en-dehors vers l'extérieur, ou je met également une force sur l'ouverture.

Que ce soit en rythme lent et travail en contraction musculaire ou relâchement ; que ce soit, en rythme rapide avec propulsion et relâchement (stretching dynamique) le but sera le même “obtenir plus d’amplitude“ mais avec une méthodologie différente.

Il est reconnu que les exercices rythmés aident à améliorer notre rythme cardiaque.et renforce notre endurance.  Le rythme musical booste notre énergie, nous aide à tenir la cadence et à ne pas lâcher prise.

Les sauts peuvent être travaillé en lenteur ; profondeur et propulsion pour atteindre de la hauteur, en rapidité pour la vitesse et le rebond. Cela demandera une adaptation de la respiration.

L’Energie de la voix

J’ai posté un article sur le pouvoir des mots, ce pouvoir est renforcé par l’intonation de la voix et son énergie. Celle du coach ou votre voix intérieure accompagne le mouvement et l’action. Elle dynamise et propulse ou elle maintient, retient. Les musiciens ont les yeux rivés sur la baguette du chef d’orchestre, pour nous c’est le son, le rythme, qui stimule le mouvement.

Lorsque celui-ci est absent, c’est nous qui en somme à l’origine, tout comme le musicien solo. Le rythme est mental et tout en visualisation.

Écoutez ma voix et ses inflexions dans les vidéos de cet article.

En Suspension

Lorsque son bras ou sa jambe est projeté vers le haut comme sur une ligne de cercle, c’est l’instant, le point d’arrivée avant qu’il ne retombe.

Rappelez-vous l’essorage de la salade, dans le panier à salade, ce moment ultime avant qu’il ne retombe…

Rappelez-vous cette sensation de la balançoire, arrivée au plus haut avant qu’elle ne retombe

Sentir les états de suspension dans des mouvements de“ lancer“, de “Spirale“, de Cercle“ indique que l’énergie utilisée est initiée par une poussée toute en décontraction. Cette énergie permet la répétition du mouvement avec une fatigue moindre, et un sentiment d’effort peu perceptible. La répétition et la durée de l’exercice pourront être plus longues. Visuellement Il semble que la personne fasse le mouvement en toute facilité.

Propulsion, rebond et projection 

Ce sont des dynamiques de mouvements, Certaines s’enchainent. Par exemple pour le panier à salade cité plus haut 4 dynamiques s’enchainent : poussée, projection, suspension, relâchement. Pour le rebond, le fait de toquer à une porte, il y a un envoi et retour rapide, pour une série de genoux pliés/tendus, un lâcher suivi d’une reprise rapide.

Ces dynamiques se retrouvent dans les exercices de stretching dynamique

 

L’Impesanteur et la tenue minimale

Il y a ce que j’appelle la“ tenue minimale ! “ c’est-à-dire tenir une position avec le minimum d’action, avec juste ce qu’il faut de tenue pour tenir !

L’Impesanteur

Nous sommes tous soumis à la pesanteur (impesanteur) et à la gravité.

« L'impesanteur est l'absence de sensation de poids. C'est un état atteint par un corps lorsque les forces de gravité n'ont aucune influence perceptible sur ce corps.

L’impesanteur n’est pas l’absence de gravité. En revanche, il est possible de ne pas ressentir les effets de la gravité, c’est-à-dire le poids. Sur Terre, les effets ressentis du poids sont la réaction du sol (qui empêche que l’on s’y enfonce) et les frottements lorsque l’on tombe (dans l’air ou dans l’eau en général). Dans des cas où l’on ne ressent plus ni la réaction du support, ni les frottements, on a donc l’impression de ne plus avoir de poids et l’on se trouve alors en état d’impesanteur. »

Tenue minimale, action minimale et relâchement.

Influer une action minimale et une légère tension à son corps pour que celui-ci maintienne son axe ou sa tenue, avec le minimum d’effort et de sollicitation musculaire.

Cela amène à la stabilité absolue et “les oscillations posturales" voir plus loin “Surface de sustentation “.

En position couchée, bras ou jambes, légèrement pliés, allongés vers le plafond, recherche de la verticalité, souvent attirés vers l’arrière ou vers l’avant. La verticalité trouvée, avec le relâchement, un très léger balancement est généré pour maintenir la position. Là aussi, on ressent un flottement des bras et des jambes. Cela conduit à un état de relaxation en fin de cours.

L’état de relâchement et de décontraction.

L’état de relâchement le plus complet consiste en position allongée, à relâcher complétement ses muscles avec une prise de conscience ; associé à de la respiration. Il s’agit de ne rien faire, de prendre conscience des crispations contractions involontaires. Dans des ateliers de relaxation, sophrologie, cela peut amener à un état de bien être intense, à un endormissement éveillé, une autohypnose. Ils ont aussi pour vocation à diminuer le stress.

Dans mon travail, J’utilise des exercices de contraction volontaire/relâchement afin de ressentir ces états et pouvoir les mettre en œuvre lors de certains exercices.

En fin de cours, ces exercices recentrent sur le schéma corporel et amène à une décontraction après les efforts fournis.

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